La peur
La disparition de l’être aimé entraîne un effondrement des repères et des structures de la personne endeuillée. Profondément déstabilisée, celle-ci peut ressentir une peur grandissante voire un sentiment de panique pendant des semaines et des mois.
L’anxiété peut se manifester par des symptômes physiques : gorge serrée, palpitations, migraine, pointe dans le cœur, nausées, vertiges, sueurs froides, bouffées de chaleur… Ces symptômes pourront être réduits par des traitements adaptés de la médecine classique ou de la médecine douce. S’il y a rendez-vous avec un médecin, cela sera propice à un échange bénéfique où le lien entre le deuil et la manifestation des symptômes pourra être exprimé et confirmé.
Garder confiance
La peur ressentie par la personne en deuil est proportionnelle à sa dépendance matérielle et émotionnelle avec l’être disparu. « Comment subvenir à mes besoins ? », « Comment vivre seul(e) dans cette grande maison ?», « Vais-je arriver à m’occuper seul(e) de mes enfants ? » Ces inquiétudes multiformes résultent de la peur de l’inconnu, la peur de ne pas arriver à survivre au traumatisme du deuil, d’être anéanti(e) par les tsunamis émotionnels, de succomber aux pensées suicidaires, la peur que l’être aimé soit oublié…
Ces émotions peuvent connaître une recrudescence (ce qui est normal) pendant la phase 3 du processus de deuil (déstructuration), mais elles vont progressivement diminuer et se dissoudre à mesure que le travail de deuil avance. Même si cela lui semble difficile à croire aujourd’hui, la personne endeuillée connaîtra l’apaisement quand elle aura accompli la traversée du deuil. C’est une certitude. Il est important pour elle de garder confiance.
À LIRE AUSSI :
Laisser un commentaire