Les plus belles chansons françaises
Nous avons réuni sur cette page les plus belles chansons françaises qui évoquent la perte d’un être aimé. Puissent-elles vous aider à traverser vos émotions, à vous souvenir des moments partagés, à vous apaiser dans un lien retrouvé avec l’être aimé.
Il s’agit d’une sélection, si vous connaissez d’autres chansons inspirantes, n’hésitez pas à nous les faire connaître dans vos commentaires ou via notre interface de contact.
t
Évidemment – France Gall (1987)
Album : Babacar
Y a comme un goût amer en nous
Comme un goût de poussière dans tout
Et la colère qui nous suit partout
Y a des silences qui disent beaucoup
Plus que tous les mots qu’on avoue
Et toutes ces questions
Qui ne tiennent pas debout
Évidemment
Évidemment
On danse encore
Sur les accords
Qu’on aimait tant
Évidemment
Évidemment
On rit encore
Pour des bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant
Et ces batailles dont on se fout
C’est comme une fatigue, un dégoût
À quoi ça sert de courir partout
On garde cette blessure en nous
Comme une éclaboussure de boue
Qui n’change rien
Qui change tout
Évidemment
Évidemment
On danse encore
Sur les accords
Qu’on aimait tant
Évidemment
Évidemment
On rit encore
Pour des bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant
Pas comme avant
Parolier : Michel Berger
© Universal Music Publishing Group
Il faut tourner la page – Claude Nougaro (1987)
Album : Nougayork
Il faut tourner la page
Changer de paysage
Le pied sur une berge
Vierge
Il faut tourner la page
Toucher l’autre rivage
Littoral inconnu
Nu
Et là, enlacer l’arbre
La colonne de marbre
Qui fuse dans le ciel
Tel
Que tu quittes la terre
Vers un point solitaire
Constellé de pluriel
Il faut tourner la page
Redevenir tout simple
Comme ces âmes saintes
Qui disent dans leurs yeux
Mieux
Que toutes les facondes
Des redresseurs de monde
Des faussaires de
Dieu
Il faut tourner la page
Jeter le vieux cahier
Le vieux cahier des charges
Oh ! yeah !
Il faut faire silence
Traversé d’une lance
Qui fait saigner un sang
Blanc
Il faut tourner la page
Aborder le rivage
Où rien ne fait semblant
Saluer le mystère
Sourire
Et puis se taire
Paroliers : Claude Nougaro / Philippe P. Saisse
© Universal Music Publishing Group, Les Editions Du Chiffre Neuf
Mon vieux – Daniel GUICHARD (1974)
Album : Mon vieux
Texte écrit par Michelle Senlis, mis en musique par Jean Ferrat en 1962, interprété par Daniel Guichard.
Dans son vieux pardessus râpé
Il s’en allait l’hiver, l’été
Dans le petit matin frileux
Mon vieux.
Y avait qu’un dimanche par semaine
Les autres jours, c’était la graine
Qu’il allait gagner comme on peut
Mon vieux.
L’été, on allait voir la mer
Tu vois c’était pas la misère
C’était pas non plus l’paradis
Hé oui tant pis.
Dans son vieux pardessus râpé
Il a pris pendant des années
L’même autobus de banlieue
Mon vieux.
L’soir en rentrant du boulot
Il s’asseyait sans dire un mot
Il était du genre silencieux
Mon vieux.
Les dimanches étaient monotones
On n’recevait jamais personne
Ça n’le rendait pas malheureux
Je crois, mon vieux.
Dans son vieux pardessus râpé
Les jours de paye quand il rentrait
On l’entendait gueuler un peu
Mon vieux.
Nous, on connaissait la chanson
Tout y passait, bourgeois, patrons,
La gauche, la droite, même le bon Dieu
Avec mon vieux.
Chez nous y avait pas la télé
C’est dehors que j’allais chercher
Pendant quelques heures l’évasion
Tu sais, c’est con !
Dire que j’ai passé des années
A côté de lui sans le regarder
On a à peine ouvert les yeux
Nous deux.
J’aurais pu c’était pas malin
Faire avec lui un bout d’chemin
Ça l’aurait p’t’-êt’ rendu heureux
Mon vieux.
Mais quand on a juste quinze ans
On n’a pas le coeur assez grand
Pour y loger tout’s ces chos’s-là
Tu vois.
Maintenant qu’il est loin d’ici
En pensant à tout ça, j’me dis
« J’aim’rais bien qu’il soit près de moi »
Papa.
Nantes – Barbara (1964)
Album : Dis, quand reviendras-tu ?
Il pleut sur Nantes
Donne-moi la main
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin
Un matin comme celui-là
Il y a juste un an déjà
La ville avait ce teint blafard
Lorsque je sortis de la gare
Nantes m’était alors inconnue
Je n’y étais jamais venue
Il avait fallu ce message
Pour que je fasse le voyage
« Madame soyez au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Faites vite, il y a peu d’espoir
Il a demandé à vous voir »
À l’heure de sa dernière heure
Après bien des années d´errance
Il me revenait en plein cœur
Son cri déchirait le silence
Depuis qu’il s’en était allé
Longtemps je l’avais espéré
Ce vagabond, ce disparu
Voilà qu’il m’était revenu
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Je m’en souviens du rendez-vous
Et j’ai gravé dans ma mémoire
Cette chambre au fond d’un couloir
Assis près d´une cheminée
J’ai vu quatre hommes se lever
La lumière était froide et blanche
Ils portaient l’habit du dimanche
Je n´ai pas posé de questions
À ces étranges compagnons
J’ai rien dit, mais à leurs regards
J’ai compris qu’il était trop tard
Pourtant j’étais au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Mais il ne m’a jamais revue
Il avait déjà disparu
Voilà, tu la connais l’histoire
Il était revenu un soir
Et ce fut son dernier voyage
Et ce fut son dernier rivage
Il voulait avant de mourir
Se réchauffer à mon sourire
Mais il mourut à la nuit même
Sans un adieu, sans un « je t’aime »
Au chemin qui longe la mer
Couché dans le jardin des pierres
Je veux que tranquille il repose
Je l’ai couché dessous les roses
Mon père, mon père
Il pleut sur Nantes
Et je me souviens
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin
Parolier : Barbara
© S D R M
Nos absents – Grand Corps Malade (2010)
Album : 3e Temps
C’est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte,
Qu’elle crée en nous une présence qui nous rend faible, nous supporte.
C’est ceux qu’on a aimé qui créaient un vide presque tangible, car l’amour qu’on leur donnait est orphelin, il cherche une cible.
Pour certains on le savait, on s’était préparé au pire, mais d’autres ont disparu d’un seul coup, sans prévenir.
On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord, car la mort a ses raisons que notre raison ignore.
Alors on s’est regroupé d’un réconfort utopiste. A plusieurs on est plus fort mais on est pas moins triste.
C’est seul qu’on fait son deuil, car on est seul quand on ressent. On apprivoise la douleur et la présence de nos absents. Nos absents sont toujours là, à l’esprit et dans nos souvenirs. Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires.
Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés, ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n’était.
On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou, en se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous.
Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure, dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur.
Nous on a des projets, on dessine nos lendemins. On décide du chemin, on regarde l’avenir entre nos mains. Et au coeur de l’action, dans nos victoires ou nos enfers, on imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire.
Chaque vie est un miracle, mais le final est enervant. J’me suis bien renseigné, on en sortira pas vivant. Faut apprendre à l’accepter pour essayer de vieillir heureux, mais chaque année nos absents sont un peu plus nombreux.
Chaque nouvelle disparition transforme nos coeurs en dentelle, mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastelles. Ce temps qui pour une fois est un véritable allié. Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers.
Moi les morts, les disparus, je n’en parle pas beaucoup. Alors j’écris sur eux, je titille les sujets tabouts. Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous. Qui fait qu’on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousse.
C’est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte, qu’elle crée en nous une présence qui nous rend faible, nous supporte. C’est ceux qu’on a aimé qui créait un vide presque infini, qu’inspirent des textes premier degré. Faut dire que la mort manque d’ironie.
On se retrouvera – Francis Lalanne (1986)
BO du film Le Passage (réalisé par René Lalanne, dit René Manzor). Chanson composée par Jean-Felix Lalanne et interprétée par son frère Francis Lalanne.
Promets-moi si tu me survis
D´être plus fort que jamais
Je serai toujours dans ta vie
Près de toi, je te promets
Et si la mort me programme
Sur son grand ordinateur
De ne pas en faire un drame
De ne pas en avoir peur
Pense à moi, comme je t´aime
Et tu me délivreras
Tu briseras l´anathème
Qui me tiens loin de tes bras
Pense à moi, comme je t´aime
Rien ne nous séparera
Même pas les chrysanthèmes
Tu verras, on se retrouvera
N´oublie pas ce que je t´ai dit
L´amour est plus fort que tout
Ni l´enfer ni le paradis
Ne se mettront entre nous
Et si la mort me programme
Sur son grand ordinateur
Elle ne prendra que mon âme
Mais elle n´aura pas mon cœur
Pense à moi, comme je t´aime
Et tu me délivreras
Tu briseras l´anathème
Qui me tiens loin de tes bras
Pense à moi, comme je t´aime
Rien ne nous séparera
Même pas les chrysanthèmes
Tu verras, on se retrouvera
On se retrouvera
On se retrouvera
Paroliers : Jean-Felix Lalanne / Francis Lalanne
© Musiques ET Solutions, French Fried Music
(Le) Paradis Blanc – Michel Berger (1990)
Album : Ça ne tient pas debout
Y’a tant de vagues et de fumée
Qu’on n’arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l’énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n’y aura plus d’abonné
Et plus d’idée
Que le silence pour respirer
Recommencer
Là où le monde a commencé
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu’on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Je m’en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d’argent
Comme, comme, comme avant
Y’a tant de vagues et tant d’idées
Qu’on n’arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j’aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D’avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer
Là où le monde a commencé
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s’amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c’est d’être vivant
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où l’air reste si pur
Qu’on se baigne dedans
À jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons d’argent
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Comme avant
Parolier : Michel Berger
Partis avant d’avoir tout dit – Pierre Bachelet (1987)
Album : Vingt ans
Ils avaient le coeur en bleu
Ils avaient le temps, la vie devant eux
Mais l’éclair, le tonnerre leur a fauché
Leur jeunesse et leurs idées
Une phrase interrompue
Ce rire étonné qu’on entendra plus
Souvenirs d’avenir, stylo brisé
Ils avaient priorité
Partis avant d’avoir tout dit
Partis avant d’avoir aimé
Avant même d’avoir fini
De commencer
Partis avant d’avoir tout dit
Partis avant d’avoir chanté
D’avoir fait la tour des années
D’avoir fait l’amour
D’avoir tout donné
Dans sa chambre où tout l’attend
Il a laissé là ses cours d’étudiant
Une photo quelque part, dernières vacances
Qui vous dit dans le silence
Partis avant d’avoir tout dit
Partis avant d’avoir aimé
Avant même d’avoir eu la vie
Pour exister
Partis avant d’avoir tout dit
Partis avant d’avoir chanté
D’avoir pris la vie comme elle vient
Aimé les copains
Sauvé l’amitié
L’encre sèche dans l’encrier
A qui le courage de le refermer
Ce qui reste sans eux, c’est encore eux
Ça vous brûle au fond des yeux
Partis avant d’avoir tout dit
Partis avant d’avoir aimé
Avant même d’avoir fini
De commencer
Partis avant d’avoir tout dit
Partis avant d’avoir chanté
D’avoir fait la tour des années
D’avoir fait l’amour
D’avoir tout donné
Partis avant d’avoir tout dit
Partis avant d’avoir aimé
Avant même d’avoir écrit
Ce qu’ils étaient
Partis avant d’avoir tout dit
Partis avant d’avoir chanté
D’avoir fait le tour des années
D’avoir fait l’amour
D’avoir tout donné
Partis avant d’avoir tout dit
Partis avant d’avoir aimé
Avant même d’avoir écrit
Ce qu’ils voulaient
Paroliers : Pierre Andre Bachelet / Jean Pierre Lang
© S.I.A.E. Direzione Generale, Radio Music France Sarl., Avrep Ste Arl
Partir avant les miens – Daniel Balavoine (1983)
Album : Loin des yeux de l’occident.
Petite foule dense
Autour d’un corps s’endormant
Douceur immense
Pour le départ d’un parent
Calmement
Peint aux couleurs de l’artifice
Des bleus lisses et roses et blancs
Et lentement
Visages tendres sur l’herbe glissent
Se sourient en chuchotant
Et sans le moindre tourment
Ils fêtent mon enterrement
Cendres folles et s’envolent
Sous les yeux pâles et contents
Et s’unissent aux lucioles
Pour vivre un dernier instant
Et à jamais
Restent en suspens
Et j’ai souvent souhaité
De partir avant les miens
Pour ne pas hériter
De leur flamme qui s’éteint
Et m’en aller
En gardant le sentiment
Qu’ils vivront éternellement
Et simplement
Qu’ils fassent que la nuit soit claire
Comme aux feux de la Saint-Jean
Et que leurs yeux soient grands ouverts
Pour fêter mon enterrement
Père et mère, sœurs et frères
Je vous aime puissamment
N’adressez aucune prière
Où que j’aille je vous attends
La poussière
Vit hors du temps
Il faut rester dans la lumière
Dansez, buvez en me berçant
Que je vous aime en m’endormant
Parolier : Daniel Balavoine
Putain de camion – Renaud (1988)
Album : Putain de camion
Putain c’est trop con
Ce putain de camion
Mais qu’est-ce qu’y foutait là?
Putain de vie de merde
T’as roulé dans l’herbe
Et nous, tu nous plantes là
J’espère au moins que là-haut
Y’a beaucoup moins de salauds
Tu nous laisses avec les chiens
Avec les méchants, les crétins
Sous un soleil qui brille moins fort et moins loin
Je voudrais me blottir dans un coin
Avec Marius, avec Romain
Pleurer avec eux jusqu’à la Saint-Glinglin
Putain, j’ai la rage
Contre ce virage
Et contre ce jour-là
Où tu t’es vautré
Dire que c’était l’été
Dans ma tête y fait froid
J’espère au moins que là-haut
T’as acheté un vélo
Lolita a plus de parrain
Nous on a plus notre meilleur copain
T’étais un clown mais t’étais pas un pantin
Enfoiré on t’aimait bien
Maintenant on est tous orphelins
Putain de camion, putain de destin, tiens ça craint
Enfoiré on t’aimait bien
Maintenant on est tous orphelins
Putain de camion, putain de destin, tiens ça craint
Paroliers : Franck Langolff / Renaud Pierre Manuel Sechan
© Mino Music
Sois tranquille – Emmanuel Moire (2009)
Album : L’Équilibre
Je sais la peine,
je sais les pleurs et les pensées
Que les mots ne peuvent apaiser
Je sais l’absence, je sais le manque et les regrets
Les souvenirs qu’il faut revivre et partager
Je sais tout ce qui est pour toi
Sois tranquille
Tout va bien
Sois tranquille
Je suis serein
Je repose en paix où je vais
Sois tranquille
Ce n’est rien
Sois tranquille
J’en ai besoin
Et je m’en sers
Je me libère
Enfin
Je sais le temps, je sais les heures, les nuits passées
Que les rêves ne peuvent soulager
Je sais l’effort et le courage à retrouver
Ce souvenir qu’il faudra vivre et continuer
Je sais tout ce qui est pour toi
Sois tranquille
Tout va bien
Sois tranquille
Je suis serein
Je repose en paix où je vais
Sois tranquille
Ce n’est rien
Sois tranquille
J’en ai besoin
Et n’oublie pas, n’oublie pas
Je suis là
Je suis là
Je suis là
Là
Sois tranquille
Tout va bien
Sois tranquille
Je suis serein
Je repose en paix où je vais
Sois tranquille
Tout va bien
Sois tranquille
Et sois certain
Où que tu sois
Je veille sur toi
Mon frère
Paroliers : Emmanuel Moire / Yann Guillon
© Warner Chappell Music France
Tant de Belles Choses – Françoise Hardy (2004)
Album : Tant de belles choses
même s’il me faut lâcher ta main
sans pouvoir te dire « à demain »
rien ne défera jamais nos liens…
même s’il me faut aller plus loin
couper des ponts, changer de train
l’amour est plus fort que le chagrin…
l’amour qui fait battre nos coeurs
va sublimer cette douleur
transformer le plomb en or
tu as tant de belles choses à vivre encore…
tu verras au bout du tunnel
se dessiner un arc-en-ciel
et refleurir les lilas
tu as tant de belles choses devant toi…
même si je veille d’une autre rive
quoi que tu fasses, quoi qu’il t’arrive
je serai avec toi comme autrefois…
même si tu pars à la dérive
l’état de grâce, les forces vives
reviendront plus vite que tu ne crois…
dans l’espace qui lie ciel et terre
se cache le plus grand des mystères
comme la brume voilant l’aurore
il y a tant de belles choses que tu ignores
la foi qui abat les montagnes
la source blanche dans ton âme
penses-y quand tu t’endors
l’amour est plus fort que la mort…
dans le temps qui lie ciel et terre
se cache le plus beau des mystères
penses-y quand tu t’endors
l’amour est plus fort que la mort…
Paroliers : A. Lubrano / Daniel Pascale / Francoise Hardy
© BMG Rights Management US, LLC
Trop tard – Gérald de Palmas (2001)
Album : Marcher dans le sable
J’ai fermé toutes les portes, éteint les lumières
Pensé à toi très fort, assis par terre
Et moi qui étais sûr, que tu étais immortelle
Aujourd’hui c’est si dur
Moi en bas, toi au ciel, toi au ciel
Mais c’est trop tard pour te le dire, tu es partie
Trop tard pour te l’écrire, tes yeux ne pourront plus jamais me lire, jamais me lire
Tes souvenirs m’entraînent, il y a si longtemps
Des regrets, de la peine, j’en ai tellement
Tu m’as donné tes jours, tes nuits et ton amour
Protégé des mauvais moments, et des gens autour, autour
Quand on devra t’ensevelir
Sur la pierre on pourra lire
Mais qui pourra lire?
Que c’est trop tard pour te le dire, tu es partie
Trop tard pour te l’écrire
Tes yeux ne pourront plus jamais me lire, jamais me lire
Paroliers : Gerald Gardrinier dit de Palmas
© BMG Rights Management US, LLC
Tu ne m’as pas laissé le temps – David Hallyday (1999)
Album : Un paradis / Un enfer
J’reste
Avec mes souvenirs
Ces morceaux du passé
Comme un miroir en éclats de verre
Mais a quoi ça sert
C’que j’voulais dire
Reste sur des pages blanches
Sur lesquelles je peux tirer un trait
C’était juste hier
Tu ne m’as pas laissé le temps
De te dire tout c’que je t’aime
Et tout c’que tu me manques
On devrait toujours dire avant
L’importance que les gens prennent
Tant qu’il est encore temps
Mais tu ne m’as pas laissé le temps
Toi qui m’as tout appris
Et m’as tant donné
C’est dans tes yeux que je grandissais
Et me sentais fier
Pourquoi sans prévenir
Un jour tout s’arrête
Et vous laisse encore plus seul sur terre
Sans savoir quoi faire
Tu ne m’as pas laissé le temps
De dire tout c’que je t’aime
Et tout c’que tu me manques
On devrait toujours dire avant
L’importance que les gens prennent
Tant qu’il est encore temps
Tu n’m’as pas laissé le temps
Paroliers : Lionel Jacques Florence / David Hallyday
© Warner Chappell Music France, Pilotis
Vole – Céline Dion (1995)
Album : D’eux
Vole vole petite aile
Ma douce, mon hirondelle
Va t’en loin, va t’en sereine
Qu’ici rien ne te retienne
Rejoins le ciel et l’éther
Laisse-nous laisse la terre
Quitte manteau de misère
Change d’univers
Vole vole petite sœur
Vole mon ange, ma douleur
Quitte ton corps et nous laisse
Qu’enfin ta souffrance cesse
Va rejoindre l’autre rive
Celle des fleurs et des rires
Celle que tu voulais tant
Ta vie d’enfant
Vole vole mon amour
Puisque le nôtre est trop lourd
Puisque rien ne te soulage
Vole à ton dernier voyage
Lâche tes heures épuisées
Vole, tu l’as pas volé
Deviens souffle, sois colombe
Pour t’envoler
Vole, vole petite
flamme
Vole mon ange, mon âme
Quitte ta peau de misère
Va retrouver la lumière
Paroliers : Jean-Jacques Goldman / Roland Romanelli
© Sony/ATV Music Publishing LLC
spirou
13 Mai, 2023 à 22h35