Lettre à celui ou celle qui veut m’aider - Mieux traverser le deuil

Lettre à celui ou celle qui veut m’aider

31 mai 2019 Image Lettre à celui ou celle qui veut m’aider

Les personnes en deuil ne trouvent pas facilement les mots pour exprimer ce qu’ils ressentent à leur entourage. Fort de sa longue expérience du deuil, Christophe Fauré, psychiatre et psychologue, a écrit une lettre (1) à l’intention des proches afin de les aider à mieux comprendre et accompagner les personnes endeuillées. Dans cette lettre fictive – mais si représentative – l’être en deuil y prend la parole à la première personne.

« Il y a tant de choses que j’aimerais te faire comprendre et partager avec toi. Tant de choses qu’il m’est difficile de me formuler à moi-même mais que je ressens au plus profond de mon cœur.

Depuis le départ de…, tout a changé. Le sens que je donne à ma vie, ma relation aux autres, mes priorités… Tout est bouleversé. J’ai tant de mal à trouver de la lumière au milieu de ce chaos. Je suis en quête de nouveaux repères et, pour le moment, je n’en retrouve aucun. C’est comme si j’avais perdu le mode d’emploi d’une vie normale. Pour l’instant, je survis même si je fais des efforts pour ne pas trop montrer aux autres l’intensité de ma détresse. Comprends-le : je ne veux pas qu’on aie pitié de moi. Je ne veux pas les regards condescendants, ni les phrases convenues qui m’enferment dans un statut de « pauvre victime ».

Te donner des pistes afin de mieux m’aider

Je suis certes aujourd’hui fragile et vulnérable – comment pourrait-il en être autrement ? – mais je reste une personne qui a besoin qu’on la considère avec dignité, pudeur et respect, sans l’infantiliser, sans la prendre désormais pour une « petite chose ». J’ai besoin que tu m’encourages avec douceur et bienveillance et que tu me fasses confiance sur le fait que je vais traverser cette épreuve avec courage, même quand tu me verras au plus profond de ma peine et que tu croiras dans une impasse.

C’est pourquoi j’ai envie – j’ai besoin – de te parler aujourd’hui en vérité. Pour que tu saches ce que je vis. Peut-être aussi pour te donner des pistes, afin de mieux m’aider, si tu le souhaites. Ne le vis pas comme une contrainte ou une obligation. Vois-le plutôt comme le souhait de nous mettre en phase, toi et moi.

Une très longue convalescence

Jour après jour, j’apprends ce que signifie « être en deuil ». Comme pour tant de gens, ce mot « deuil » fait peur : on se sent soudain démuni face à une souffrance que rien ne semble pouvoir apaiser. Je pense que tu éprouves cela aussi, quand tu te retrouves face à moi. Je découvre également que le deuil est un processus – comme un processus de cicatrisation. Il va durer beaucoup plus longtemps que tu ne l’imagines. Il se mesurera en années. Le plus âpre à vivre n’est pas au début, juste après la perte, mais 6 à 10 mois plus tard, quand tout le monde pense, à tord, que « tout est réglé ». Non : c’est véritablement là que ma douleur se fera plus intense, plus lancinante mais elle sera plus souterraine, moins visible. Ainsi, n’oublie jamais que ce que je te montre – 6 mois, un an, deux ans ou plus encore… après ma perte – n’est pas nécessairement le juste reflet de ce que je vis intérieurement.

Un décalage entre l’intérieur et l’extérieur

Ce décalage peut t’induire en erreur, en te faisant croire que je vais mieux, quand, lors d’un dîner par exemple ou lors de vacances, je me surprends moi-même à rire aux éclats. Étrangement, je découvre que la joie et la plus profonde détresse peuvent coexister dans une même personne. J’ai donc besoin de ton soutien et de ton affection bien au-delà de ce que tu crois et de ce que tu vois. Cela ne signifie pas que je vais être au plus mal pendant des années, mais la cicatrisation de ma blessure va prendre beaucoup de temps. Je vais être comme en convalescence pendant très longtemps, même si, extérieurement, je semblerai « aller mieux », en te présentant un visage que je voudrai montrer serein.

Un épuisement physique et psychologique

Je croyais que le deuil, c’était la peine, mais je découvre aujourd’hui que le deuil, c’est avant tout l’épuisement – physique et psychologique. Un épuisement qui dure pendant des mois et souvent des années : je me sens sans cesse fatigué(e), épuisé(e), au bout du rouleau, alors que mon activité est parfois réduite au minimum. Je sais que ceci est normal au cours du deuil mais cela peut avoir une incidence dans ma relation avec toi, quand tu me proposes des activités.

Je sais aussi que parfois mon comportement te déroute : je refuse tes invitations, je n’ai envie de rien. Je suis parfois en colère contre la terre entière. Je me sens irritable, à fleur de peau, comme écorché(e), la peau à vif. C’est pourquoi je te réponds parfois brusquement ou réagis avec une agressivité que j’ai du mal à contenir. Comprends que ce n’est pas contre toi : c’est l’expression de ma détresse et de mon incapacité à « prendre sur moi ». Parfois, je n’y arrive plus car cela me demande trop d’efforts, alors que j’ai si peu d’énergie. Mais ne le prends pas pour toi, s’il te plaît.

Le nécessaire travail de deuil

Quand tu te sens démuni(e) face à ma peine ou à mes larmes, ne t’effraie pas. Ne te sens surtout pas obligé(e) de faire ou de dire quelque chose pour m’en sortir. Parfois, ta proposition d’une promenade en forêt ou au bord de la mer va tomber à plat car je n’aurai pas la force de sortir de la maison, mais ne te décourage pas : s’il te plaît, continue à me proposer des choses, même si je les refuse la plupart du temps. C’est la constance de ta présence et de tes propositions qui vont progressivement me reconnecter à la vie.

Quand je te parle encore et encore de ce que je ressens, de mon manque, de mon épuisement, ne crois jamais que je complais dans ma peine. Ce n’est pas le cas : j’ai appris que cette répétition en boucle de ce que je vis intérieurement – même si cela te semble parfois « malsain » ou peu aidant – est en fait nécessaire à l’intégration psychologique et émotionnelle de ma perte. C’est la même chose quand je regarde constamment les photos ou quand j’ai besoin d’aller très régulièrement au cimetière… Cela fait partie de ce qu’on appelle le « travail de deuil » (voir Les quatre tâches du travail de deuil). Ceci est sain et utile.

Sois juste toi avec ta présence silencieuse

Quand tu me vois pleurer, ou face à ma détresse, je comprends que tu te sens impuissant(e) et que cela soit difficile pour toi de rester en ma présence, mais s’il te plaît, reste. Ne me fuis pas. N’aie pas peur : le malheur n’est pas contagieux… Reste en silence auprès de moi ; prends-moi dans tes bras. Ne t’oblige pas à dire quelque chose de particulier pour m’apaiser. Sois juste toi avec ta présence silencieuse, ton regard, ton toucher. Très souvent, je n’ai besoin que de cela pour traverser mes heures sombres. Au bout du compte, n’essaie pas d’être une personne différente de celle que tu es : reste juste là, présent(e), attentif(ve), sans rien forcer, sans chercher à adopter des attitudes qui ne sont pas les tiennes.

Et aussi : n’aie jamais peur de« remuer le couteau dans la plaie » si tu me parles de la personne que j’ai perdue, en pensant qu’il est préférable de ne jamais mentionner son nom pour ne pas me faire du mal. C’est exactement le contraire dont j’ai besoin ! J’ai besoin que tu dises le nom de mon enfant, de mon compagnon, de mon parent… même des années après sa disparition. En vérité, je pense sans cesse à elle, même si mon esprit semble ailleurs. Une de mes plus grandes peurs est qu’on l’oublie, que plus personne ne se souvienne d’elle, et je te suis reconnaissant(e), au-delà de ce que tu peux imaginer, quand, au détour d’une phrase, tu mentionnes son nom, ou un souvenir, ou quoi que ce soit qui me montre qu’elle continue d’exister aussi pour toi. S’il te plaît n’hésite pas ! De même lors des anniversaires (de sa naissance ou de son décès, par exemple), tu ne mesures pas combien je suis touché(e) par un simple sms ou un petit mail de soutien, même des années après sa disparition : pas besoin de grandes phrases, juste me dire que tu es là, que tu penses à moi, à lui, à elle… Cela me suffit !

Ne te prive pas de me parler de ton bonheur

De mon côté, il faut que j’accepte que tu as le droit d’être heureux(se). Je dois apprendre à me réjouir de ce qui se passe de bon ou de beau dans ta vie, alors que la mienne est dévastée. C’est difficile de voir le bonheur des autres quand le sien a été dérobé. Mais, en même temps, ne te prive pas de me parler des belles choses de ta vie. Ne te limite pas face à moi : si je sais que tu es conscient de ma peine et que tu es précautionneux à ne pas nier mon malheur, je peux accueillir ce que tu as à me dire, même si cela me serre le cœur. Je sais que la vie continue et que je ne peux pas demander aux autres de mettre leurs vies en suspens parce que j’ai perdu quelqu’un d’essentiel dans mon existence. Cela va me prendre un certain temps avant de pouvoir t’écouter de façon paisible. Mais je vais y arriver : ceci est la promesse du processus de deuil.

Je sais que je te demande beaucoup. C’est réellement difficile d’accompagner quelqu’un en deuil ; j’en ai conscience, mais, s’il te plaît reste à mes côtés. J’ai besoin de ta présence, aussi discrète soit-elle. C’est ainsi que tu me manifestes ton amour, ton affection, ton amitié. Et tu verras : ceci rendra d’autant plus fort le lien qui nous unit.

Merci d’être là pour moi, comme je pourrais, un jour, être là pour toi.

Je t’embrasse.

(1) Extrait de Vivre le deuil au jour le jour, Éd. Albin Michel, édition revue et augmentée 2018, p. 365.

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20 Commentaires

Jonathan Parent

27 Mai, 2023 à 07h45
Bonjour, J'ai retrouvé mon père pendu à cause d'un divorce avec ma mère. Mes frères se sont mis du côté de ma mère et empêchaient mon père de voir ses petits enfants. Il a dû vendre sa maison perdre sa femme et pouvait plus voir ses petits enfants. Si j'écris ici aujourd'hui c'est que je ne sais pas vers qui me tourner. Je me retrouve entièrement seul et ma conjointe ne se soucie plus depuis bien longtemps de mon état de santé psychologique. Tous les jours je suis debout à 2 h du mat je dors plus rumine et pleure comme un gosse. Je suis quelqu'un qui ne parle pas beaucoup de ses problèmes mais voilà 4 ans que ça dure et je ne pense pas pouvoir encore tenir longtemps comme ça. Désolé pour cette bouteille à la mer mais j'arrive au bout de ce que je peux faire moi même pour m'aider, j'ai besoin de soutien vraiment sinon je vais lâcher.

Christine

16 Fév, 2023 à 15h01
Que de vérités ; j ai perdu mon fils chéri de 28 ans d un cancer il y a 15 mois. C est une déchirure de chaque instant, une détresse avec laquelle il faut apprendre à vivre, à re-vivre, autrement. Une vie à réinventer avec d autres buts, d autres engagements peut-être plus forts qu avant.

Tolliac

07 Mai, 2022 à 17h43
J'ai perdu mon enfant de 28 ans d'un cancer en 2017. Quelle injustice ! quelle difficulté à vivre après un tel drame. Merci M.Faure de donner des cles pour aider et l'entourage et l'endeuillée. Tout dans cette lettre est tellement juste !

Pendu

29 Avr, 2022 à 07h58
J ai ku la lettre avec t en d'émotions, je me trouve bien dedans. Je viens de perdre mon petit garçon melvven 12 ans il y a 7 mois maintenant une souffrance énorme pour toute ma famille. Je vais recopier certains passages pour faire comprendre à mon entourage ce que je ressens. Je vois bien que certaines personnes n osé plus venir vert moi et évite tout sujet de conversation. Pour leurs faire comprendre mon ressenti que si au travail ou à l extérieur je montre pas mon mal être et que je n osé pas m exprimer peut être que part cette lettre mon entourage me comprendra plus

ANNE MARIE

05 Mar, 2022 à 14h06
Je me retrouve tout à fait dans cette lettre, depuis le décès de mon mari il y a un an.

ANNE MARIE

04 Mar, 2022 à 07h39
Merveilleuse lettre, c'est tout à fait le ressenti depuis la disparition de mon mari il y a un an. J'essaie de froisser personne et d'être naturelle, montrer que je vais mieux mais à l'intérieur de moi c'est un ouragan. Par moment j'ai besoin d'être seule car je suis épuisée physiquement et moralement mais j'ai peur de ne pas être comprise et j'ai peur que l'on me tende plus la main par lassitude, alors que j'ai besoin des autres, c'est très ambigu.

Mtl iza

01 Fév, 2022 à 12h35
Cette lettre, tellement vraie, j'aimerai tellement pouvoir l'écrire à quelqu'un... mais il n'y a plus personne autour de moi depuis le suicide de mon époux. Tous ceux qui m'ont dit "tu pourras toujours compter sur moi" ont disparus... plus un mot, plus de nouvelle... quelle triste vie

Véronique Blanc

27 Sep, 2021 à 19h22
Je n aurais pas su l écrire mieux... C est exactement ce que je vis après la perte de ma fille aînée... Cette lettre j aurai pu l écrire, tellement vraie sincère si réelle... Elle est à l image de ma vie aujourd'hui et cela m aide de la lire et la faire lire à mes amis qui essayent à chacun leur manière de me soutenir... Merci du fond du coeur pour ce partage ❤

Camille

17 Août, 2021 à 12h12
Merci, J’ai perdu mon père il y a un an à l’âge de 24 ans et je souffre tellement que ça fait du bien de trouver une lettre qui exprime si bien ce que je ressent. On se sent souvent seul et désœuvré.

sara

09 Août, 2020 à 00h32
Là je suis a bout je suis trop déçu par la vie j'avais tant d'amour, d'amitié,;a donner mais je n'ai reçu que peine, douleur et trahisons ma mère m'a dit que je n'était pas un enfant désir", mon père a eu les mains qui promenaient sur mon corps la trahison de ma soeur mon viol a 15 ans trop de souffrance, et pourtant j'aurais tout fais pour celui qui_m'aurait traité comme une princesse j'aurais rendu x par miles , et je ne parle pas ici du matériels ,je parle du comportement d'un homme envers son,épouse il lui doit le plus grande respect,;aujourd'hui je me sens seule !!

Cathy Tissot

21 Juin, 2020 à 10h15
Oui cette lettre est magnifique, et les commentaires m'ont beaucoup émue aussi. Merci à m. FAURE et aux personnes qui ont témoigné. Je me sens moins seule. J'ai perdu mon compagnon en avril 2019 et ma mère que j'adorais en décembre 2019 . Ma voisine a perdu son compagon en decembre 2018, je vais lui parler de ce site qui fait du bien. Et je vais essayer de trouver un groupe de parole... de tout coeur avec vous

Rabia

21 Mar, 2020 à 22h22
Une belle leçon de la vie et un beau message de soutien à la personne endeuillé qui n'a pas forcément l' envie ni le courage dans ces moments là d'être accompagné dans cette terrible épreuve. Car oui lorsque un tsunami se trouve sur votre passage pour dévaster votre vie il est très difficile de garder la tête froide avec les genoux à terre. Ayant perdu moi à mes 30 ans les 2 piliers de ma vie mes 2 soeurs que je voyais pourtant à tout jamais à mes côtés pour le jour de mon mariage à la naissance de mon premier enfant ou encore vieillir à leur côtés sans jamais se perdre de vue pour partager des moments simple qu'on appelle le bonheur. La vie en décidé autrement malheureusement et un tragique accident de voiture m'a plongé dans un double deuil entraînant la mort de mes deux jeunes soeurs qui m' a poussé à me séparer de mon compagnon 6 mois après car la souffrance que je vivais était trop violente pour accepter qu' on me tende la main. Chose que je ne savais pas une fois seule face à ce désert c'est qu'il ma fallu gravir les sommets de l'Himalaya traverser les chutes du niagara pour enfin traverser le désert du Sahara à genoux, et au bout de trois ans j'ai trouvé un oasis pour enfin accepter ma destiné étape finale de mon deuil. J'avais enfin trouvé le mode d'emploi d'une vie normale bien qu'il m'a fallu réapprendre les bases d'une renaissance autrement dit se lever marcher manger respirer partager pour enfin sourire à la vie. dix ans plus tard je n'oublierai jamais ce coeur qui a tellement saigné qui est le mien et qui en garde encore des séquelles. En la mémoire des gens qu'on aime partis trop tôt.

Laurence

14 Mar, 2020 à 21h57
Comment ne pas pleurer en lisant cette lettre . Bientôt 14 mois sans mon mari , ma moitié . C'est comme si vous aviez pris ma main pour écrire et que vous exprimiez tout ce qu'il y a dans mon cœur .Ça fait du bien de se reconnaître et d’être compris .Merci beaucoup pour votre bienveillance M Faure .

Michelle

09 Mar, 2020 à 19h12
Vous avez mis en mots ce que je ressens depuis le départ de ma maman le 3 aout 2019. Je ne vis pas ce deuil de la meme facon que lorsque j ai perdu mon pere en 1977 a l age de 13 ans. Je n ai presque personne a qui me confier car une personne endeuillée on l a fuit comme la peste car la mort fait peur et tellement encor un sujet tabou. Les amies se sont éloignées et celles sur qui je pensais pouvoir me confier n etaient pas la pour moi........j apprend a vivre sans ma mere au jour le jour mais je ne suis pas prete a m émerveiller devant le bonheur des autres........merci pour ce texte

Clarisse MOREAU

13 Fév, 2020 à 06h50
Cette lettre est tellement vrai J avais 10 ans quand j'ai été confrontée pour la première fois à la perte de quelqu'un de proche (mon cousin 6 ans assassiné dans la cours de son école) chose qui n'est pas normal surtout dans ces circonstances.............depuis j'ai toujours eu peur de la mort .....j'ai bientôt maintenant 40ans deux garçons ( 7 et 10 ans ) en 2016 une amie perd son mari et j'ai essayé comme je pouvais de l'aider......elle acceptait tout..... les sorties, resto ..........puis un jour sans explications elle s'est éloignée.......fin 2019 des amis perdent leur fille de maladie ........et la je me sens démunie je ne sais pas comment les aidés car j'ai peur d'etre maladroite d'en faire de trop ou pas assez...........et je n'ai pas envie de les perdre... donc merci pour cette lettre

Beaulieu

08 Jan, 2020 à 01h32
Cela fait trois longues années que j’ai perdu ma merveilleuse fille de 24 ans tragiquement et croyez moi c’est un n combat de chaque instant on se bat a refouler Émotions vivre de souvenirs n’est pas suffisants c’est un état d’esprit ou l’on lutte physiquement et mentalement pour garder le positif de la vie dans cette belle lettre tout est dit toute la gamme des émotions tout y est?josie

Ali

18 Nov, 2019 à 21h33
Votre lettre m'a beaucoup aidé et m'aide encore beaucoup ,elle est pleine de vérité,mes proches comprennent mieux mon ressenti ,moi je normalise mes états d'âme . Et j'ai compris que moi seule détenait les clés de ma nouvelle vie ...Elle est une aide pour la personne endeuillée et aussi pour les proches . UN GRAND MERCI DR FAURE

Regine Sarfati

25 Sep, 2019 à 15h10
Cette lettre est magnifique merci . J’ai perdue une amie pendant le deuil de mon fils , elle n’a pas compris ou du moins j’ai pris conscience que ce n'était Pas une véritable amie . Le deuil apporte aussi ça certaines personnes qui s’éloignent.

agbe

28 Juil, 2019 à 23h55
j'ai fini de lire .. le visage mouillé....merci.....ça fait dix mois que j'ai perdu ma femme....Merci

julie

02 Juil, 2019 à 15h51
Cette lettre est magnifique, j'ai pleuré en la lisant, et elle est tellement vraie que je vais la faire lire à mon conjoint qui me soutient au quotidien suite à la perte de mon papa en septembre 2018. Merci pour cette aide, mettre des mots sur ce que l'on ressent n'est pas toujours chose facile lorsqu'on souffre et cet outil peut nous aider et simplifier les choses avec nos proches qui veulent nous aider mais ne savent pas toujours comment. Merci.



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